Analysant la situation politique de l’heure que traverse la République Démocratique du Congo, l’ambassadeur Alain Atundu Liongo pense qu’il est plus que jamais urgent de passer à la vitesse supérieure.
Dans sa tribune du mercredi 10 février 2021 intitulée « au bon sens du service de la raison » , ce cadre du Front Commun pour le Congo (FCC) est revenu une fois de plus sur la tenue urgente d’un ‘’dialogue politique inclusif’’, entre les parties prenantes à la crise, en vue de l’adoption consensuelle des résolutions à mettre en œuvre.
Pour Alain Atundu, ce ‘’dialogue’’ constitue la seule voie idoine de sortie de crise après la fin de la coalition FCC-CACH.
Il note en des termes compréhensibles et courants que « le pouvoir politique est faible, puisqu’il est incapable de donner son impulsion aux institutions. »
Ce cacique du FCC pro-Kabila croit dur comme fer, que pour avoir une chance d’aboutir (dans cette démarche) « il convient d’écarter les extrémistes de tout bord qui manipulent l’égo du pouvoir à des fins inavouées.»
Jetant des fleurs à son autorité, Alain Atundu estime que « si le feu peut se déclencher d’un coup, de façon spectaculaire, pour l’apaiser et l’éteindre, il faut savoir user à bon escient de l’or du temps que sont la patience et son corollaire la persévérance. Qualités que le Président Kabila possède en abondance […]»
« Loin d’être un signe de faiblesse et de mollesse, le dialogue permet de prendre la vraie mesure de la situation et s’y apporter une solution adéquate», a-t-il soutenu.
Et de poursuivre: « Il faut que la technocratie administrative se limite à son rôle de gardienne de la maison laissant aux politiques la poursuite de leur mission de fureteur.»
« Le dialogue s’impose pour sauver la république car comme pour paraphraser Mitterrand: l’intégrisme même en politique n’est pas le plus sûr moyen de promouvoir la démocratie», a conclut André Alain Atundu Liongo
Rédaction