La tension était vive depuis la matinée de ce dimanche 14 février 2021 au chef-lieu de la province du Haut Katanga où ces miliciens ont tenté de pénétrer dans le centre-ville en vue d’y hisser leur drapeau.
Les Lushois se sont réveillés sous les coups de balles. Ça tirait dans tous les sens dans la ville cuprifère qui a vu sa quiétude être mise à rude épreuve, le temps de l’incursion de plus d’une soixantaine de miliciens se réclamant du groupe Bakata Katanga.
En attendant le bilan officiel de cette nouvelle incursion non encore établi à ce jour, le temps pour les services du maire de la ville de Lubumbashi de recouper les informations y relatives, un calme relatif régnerait pour l’heure au chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Des magasins, boutiques et autres maisons de négoce restés fermés depuis la matinée, ont commencé progressivement à rouvrir.
« Oui, effectivement il y a eu incursion des miliciens au Camp Kimbeimbe situé à l’entrée de la ville sur l’avenue Likasi. La situation est apaisée et sous contrôle. Jusque-là, il y a seulement deux blessés du côté GR, la garde républicaine. Du côté des assaillants, je n’ai pas encore eu des détails. Je ne peux pas affirmer parce qu’on ne sait pas si ce sont les bakata-Katanga ou un autre groupe », confirme le maire de la ville, Robert Lubaba Buluma
La société civile locale parle de son côté de deux sites militaires attaqués par les bakata-Katanga dont le camp présidentiel Kimbeimbe de la garde républicaine et le camp Kibali et 11 Maï-Maï arrêtés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
« 11 Maï-Maï arrêtés du côté Kibati ont été acheminés à la 22ème région militaire du Katanga pour audition. Ce sont deux sites militaires qui ont été ciblés par des attaques de bakata-Katanga, camp Kimbeimbe de GR et Camp Kibali », affirme Jeff Mbiya du cadre de concertation de la société civile de Lubumbashi.