RDC : Marie-José Ifoku s’oppose au glissement du mandat de Félix Tshisekedi en 2023

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Candidate à l’élection présidentielle de 2018 Marie-José Ifoku, trouve anormale que les congolais se promènent sans carte d’identité et estime qu’il est possible d’organiser le recensement de la population sans nécessairement aller au delà du délai constitutionnel pour l’organisation des élections en 2023.

Elle l’a dit lundi 08 mars à Kinshasa au cours d’une interview accordée à une radio locale .

« Ce problème de recensement d’identification revient à chaque fois qu’on doit aller vers les élections. L’identification peut se faire en une année, voire deux ans au maximum. C’est quelque chose qui doit être faite, nous les congolais c’est comme si nous n’existons pas si cela à travers un passeport et la carte d’électeur. Nous devons avoir une identification afin d’avoir un document qui prouve que nous sommes congolais et nous existons. Le recensement ne cause pas un problème et ça peut se faire en une année », a dit Marie José Ifoku.

Par ailleurs, la seule femme candidate à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, a souligné que « ça serait dommage pour le régime actuel de glisser le mandat en raison d’identification de la population ».

À en croire Marie-José Ifoku, le régime actuel a combattu durant 37 ans afin que les choses soient respectées tout en demandant au régime Tshisekedi de pouvoir respecter le délai constitutionnel car le contraire serait de devenir comme les autres.

Il sied de rappeler que le Secrétaire Général du parti présidentiel s’est exprimé la semaine dernière, indiquant qu’il faut un recensement avant la tenue des élections de 2023. Mais pour le secrétaire permanent Adjoint du PPRD Ferdinand Kambere, il faut barrer la voie à l’idée de renvoyer les élections à plus tard tout en espérant l’implication de la société civile, de l’église catholique et les autres composantes pour le respect du calendrier des élections de 2023.

Landry Kamango