« Leadership féminin d’excellence, pour une société égalitaire et numérique à l’ère de la Covid-19 », c’est sous ce thème que la RDC célèbre la journée internationale des droits des femmes. Le contexte sanitaire a paralysé la plupart d’activités et cérémonies liées au 08 mars. Dans les rues, des Kinoises livrent leurs points de vue au sujet du thème de cette année.
Pour Audrey Bozene, activiste des droits des femmes et coordonnatrice de la structure événementiel « B-GLAM » , le thème choisi par le ministère du genre, qui s’inspire du thème mondial, ramène sur la table les questions de compétences féminines.
« La journée du 08 mars interpelle l’humanité sur les droits et le respect dus à la femme. Au-delà d’exiger la parité, les femmes doivent prendre conscience car dit-on science sans conscience n’est que ruine de l’âme . Pour donner le sens à notre lutte il faudra d’abord être consciente » a dit Audrey Bozene.
A en croire cet activiste des droits des femmes , ce mois dédié au sexe féminin doit être une occasion pour le renforcement des capacités .
« La femme est capable d’entreprendre et relever les défis autres fois relever uniquement à l’homme . Ce mois doit être consacré au renforcement de sa capacité » ajoute t-elle
En rappel, la journée internationale de la femme à été célébrée pour la première fois en Allemagne le 19 mars 1911 avant d’être officialisée le 8 mars 1977 par les Nations-Unies.
Gédéon Lena