RDC : Martin Fayulu s’oppose au recensement de la population avant les élections de 2023

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Le coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka, Martin Fayulu s’oppose au recensement comme préalable aux élections de 2023.

Il estime qu’« il est trop coûteux ».

Il s’est exprimé au cours de la séance de présentation de sa proposition de révision de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI, ce vendredi 12 mars 2021 au centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) dans la commune de la Gombe de Kinshasa.

« Non au recensement comme préalable aux élections. Les conditions dont la sécurité ne sont pas réunies. L’enrôlement des électeurs est incontournable », estime Martin Fayulu, le président du parti politique «Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE)».

Pour lui, recenser la population avant les élections a pour seul objectif « de glisser ».

Ainsi, il a plaidé pour la dépolitisation de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

« Il faut la confier à la Société civile, les confessions religieuses, mouvements des femmes, citoyens et des Droits de l’homme. La CENI n’est pas un lieu d’enrichissement. Ni de manipulations politiciennes ».

Dans une sortie médiatique, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) va à l’encontre cette position de la coalition Lamuka.

« L’UDPS est pressée d’aller aux élections mais à une seule condition, que les Congolais soient identifiés. Qui est Congolais et qui ne l’est pas, parce que nous ne voulons pas qu’il y ait des troubles comme lors des dernières élections ici. Nous UDPS, avions dit ceci : si nous accédons au pouvoir, nous allons organiser des vraies élections. Nous allons identifier les vrais Congolais pour aller aux élections. Que personne ne fasse peur à personne. Ce n’est qu’un début, nous allons sillonner tout le pays en 2021 pour montrer le rapport de force. Qu’ils envoient leurs gens dans les réseaux sociaux dirent qu’on a peur des élections. Nous, nous n’aurons jamais peur des élections », a dit Augustin Kabuya.

Rédaction