Le président de la Nouvelle Génération pour l’Émergence du Congo (NOGEC), Constant Mutamba Tungunga est monté au créneau ce mardi 16 mars pour exiger les réformes des textes qui régissent la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Au cours d’une interview téléphonique accordée à Télé50.CD , Me Mutamba souhaite que ces animateurs émanent des « confessions religieuses sans la participation de la société civile » qui, selon lui, serait manipulée par les camps politiques.
Selon sa motivation, le choix devrait être porté sur le Cardinal Émérite Mosengwo Pasinya.
« Aujourd’hui, le Cardinal Mosengwo c’est une personnalité crédible qui peut bien faire rêver et donner l’espoir aux congolais. Il peut bien piloter la machine. Le Cardinal Laurent Mosengwo ne va pas courir derrière l’argent, encore moins les succès », a dit Constant Mutamba.
Pour ce cadre de la famille politique de l’ex président Joseph Kabila, l’âge de Laurent Mosengwo est un atout majeur.
« Son âge est un atout majeur pour nous dans la mesure où l’Institution comme la CENI, qui est aujourd’hui édulcorée ne devrait pas être confiée aux jeunes qui sont encore à la recherche des plaisirs, du succès et à la recherche de l’argent », a précisé le Président de la NOGEC.
Quid des réformes de la NOGEC?
Selon ce parti politique, la CENI a encaissé des nombreuses lacunes dans son fonctionnement durant les trois cycles électoraux consécutifs organisés en RDC.
Et partant de ce constat, Me Mutamba estime que cette Institution reste loin d’assurer l’impartialité du processus électoral.
Dans son mémorandum publié le lundi 15 mars, la NOGEC propose plusieurs réformes au sein de cette Institution électorale dont, la dépolitisation totale de la CENI, la supression de l’Assemblée plénière de la CENI, la supression de toute influence politique lors du processus de désignation et de prise de fonctions des membres du bureau, l’instauration du consensus comme mode de prise de décisions au sein du bureau de la CENI.
Dans la même logique, elle propose également de faire démissionner d’office pour conflit d’intérêts, les membres du bureau ou du secrétariat exécutif ayant un lien de parenté avec plusieurs candidats.
Selon Constant Mutamba, ces trois cycles électoraux ont donné lieu à des vives contestations post-électorales occasionnant d’énormes dégâts matériels et d’innombrables pertes en vies humaines.
Paul Giresse LUIMBU