L’entrepreneuriat féminin joue un rôle fondamental dans l’économie de la RDC. Dans le secteur informelle, les femmes sont mis au-devant de la scène et dans le formel, plusieurs font parler d’elles grâce à leur sens d’entrepreneuriat. C’est le cas de Caroline Pindi Norah, architecte de profession et Présidente de l’association des femmes architectes du Congo,(AFARC).
Caroline Pindi est de cette race d’entrepreneurs dont le court-circuit de l’ascension l’a propulsée à de nouveau sommets. cette native de Kinshasa est riche d’un parcours aussi difficile qu’inspirant. « la femme congolaise est très présente dans l’entrepreneuriat en RDC. C’est elle qui tient en réalité l’économie de notre pays avec les petits commerces pour celles vivant en milieu rural surtout», a déclaré la présidente de l’AFARC.
Dans un entretien avec Télé 50, Caroline Pindi a affirmé que le domaine de l’entrepreneuriat n’est pas toujours rose mais il y a aussi du noir. Pour elle, le manque de formation, l’accès à un bon système de crédit bancaire, les corvées ménagères, les idées reçues et stéréotypes sont les éléments qui augmentent le pourcentage d’échec de l’investissement de la femme.
«Le potentiel est déjà là. La femme congolaise est très active dans ce domaine. Cependant, il lui faut un réel soutien pour qu’elle relève l’économie de notre pays
Les perspectives sont positives », a-t-elle déclaré.
Mariée et mère de quatre filles, Caroline Pindi Norah est présidente de l’association des femmes architectes du Congo (AFARC), mais également présidente de l’association Mille et Un espoir (MIES). Elle est experte en architecture au bureau de coordination et de suivi du Programme sino-congolais(BCPSC). Cette native de Kinshasa est à la tête de la coordination de la plateforme solidarité pour la santé de la femme congolaise (SOSAFEC).
Bénédicte Ntoya
