320 jeunes délinquants communément appelés « Kulunas » ont quitté la ville de Kinshasa mercredi 31 mars pour Kanyama Kasese dans la province du Haut-Lomami. Dans ce lot, 17 femmes en font partie. Ils seront mis à la disposition du Service national afin d’apprendre les métiers manuels.
Il faut noter que c’est la quatrième vague qui rejoint Kanyama Kasese à l’espace de six mois.« Dans ce convoi nous en avons 320 comme c’était le cas le dimanche passé, mais il y a une particularité, nous trouvons qu’il y a 17 femmes. Dans les autres groupes il y avait deux ou trois femmes », a indiqué le commandant du Service national le général major Jean-Pierre Kasongo à la presse.
Plus de 1000 kulunas sont déjà partis de Kinshasa pour Kanyama Kasese. « Avec cette vague qui y va, on sera à 1300 », a-t-il précisé.
Vrais Kulunas ou faux ? Kasongo tranche !
Tenez! Si cette décision est salué par les uns, ce n’est pas le cas pour les autres qui pensent que des innocents ont été arrêté injustement. Les policiers qui participent souvent à ce genre d’opération agissent de façon illégale et brutale.
Au regard de cette situation, le général Kasongo a éclairé la lanterne du public.« Seuls les vrais Kulunas et ceux qui ont vraiment commis des bévues sont acheminés à Kanyama Kasese », a tranché le commissaire divisionnaire adjoint de la police ville de Kinshasa.
Et de renchérir, « Aussi longtemps que ce phénomène continuera, le Service national sera toujours là pour accueillir les Kulunas afin de produire pour la population. »
Dominique Malala(@malaladominiqu1)