90 personnes ont péri dans les inondations et les glissements de terrain en Indonésie et au Timor oriental. Selon les autorités indonésiennes, 42 personnes sont toujours portées disparues.
Le bilan humain des inondations et des glissements de terrain en Indonésie et au Timor oriental s’alourdit encore. Les responsables locaux des deux pays évoquent désormais près de 90 morts, contre 70 dans un premier bilan.
« On dénombre 55 morts, mais ce bilan continue d’évoluer, d’autant que 42 personnes sont toujours portées disparues », a indiqué en détail le porte-parole de l’agence indonésienne de gestion des catastrophes, Raditya Jati.
Des inondations et crues soudaines provoquées par des pluies torrentielles ont semé le chaos sur les îles situées entre Florès, en Indonésie, et le Timor oriental, poussant des milliers de personnes à rechercher un abri dans des centres d’accueil. Ce déluge a fait déborder des réservoirs d’eau et inondé des milliers de maisons.
Dans l’est de l’île indonésienne de Florès, de nombreux maisons, routes et ponts étaient recouverts de boue, ce qui compliquait la tâche des sauveteurs tentant d’atteindre les zones les plus touchées. «La boue et la météo constituent un gros défi, de même que les débris qui s’amoncellent et rendent les recherches difficiles», a déclaré Raditya Djati.
Les glissements de terrain et les crues subites sont courants dans l’archipel indonésien, notamment à la saison des pluies. Mais les défenseurs de l’environnement soulignent que la déforestation favorise ces catastrophes.
En janvier dernier, 40 Indonésiens avaient trouvé la mort lors d’inondations qui ont touché la ville de Sumedang, dans l’ouest de Java.
L’agence nationale de gestion des catastrophes estime que 125 millions d’Indonésiens, soit environ la moitié de la population de l’archipel, vivent dans des régions à risque de glissement de terrain.
Rufus Lukanga (@LukangaRufus)