Les élèves refusent de reprendre le cours ce lundi 26 avril dans la ville de Beni (Nord-Kivu) et exigent la présence de Félix Tshisekedi. Dans certaines écoles, les enseignants se sont présentés mais les élèves ont brillé par leur absence. Ce qui fait que les activités scolaires restent toujours paralysées.
« Nous serons ici à la mairie jusqu’à l’arrivée du Président de la République », a déclaré l’un des élèves.
Mais pas plus tard qu’hier, dans un communiqué de presse, le chef de la sous-division de l’EPSP/Beni avait lancé un appel aux enseignants et aux élèves de reprendre le chemin de l’école, vu le retard enregistré à cause des journées ville morte. Un appel qui a été respecté par les enseignants. « Nous sommes là, toute l’équipe avec les enseignants, nous avons respecté le message de l’autorité qui dirige l’EPST au niveau de Beni et nous sommes présents au lieu du travail. Les élèves ne sont pas là comme vous le constatez, nous ne savons pas pourquoi ils ne sont pas là », a laissé entendre Evariste Mawa Mbula, préfet de l’institut Munyabelu.
La plupart d’élèves et écoliers sont concentrés à l’esplanade de la mairie de Beni depuis jeudi dernier. Ce matin, des centaines d’élèves et écoliers sont visibles sur place en train de suivre le cours dispensé par un de leur. Ils ne veulent pas quitter cet endroit sans obtenir la présence du Chef de l’État Félix Tshisekedi à Beni.
De leur côté, les autorités scolaires annoncent le début des épreuves du premier semestre mercredi prochain en ville de Beni. La distribution des cahiers de composition des épreuves a été faite ce lundi.
Il tient lieu de rappeler que c’est depuis jeudi dernier que ces élèves sont toujours dans la cour de la mairie. Lors d’une marche qui avait eu comme point de chute la mairie de Beni, ils avaient adressé un mémorandum au chef de l’Etat. Dans ce document, ils demandent à Félix Tshisekedi de se rendre à Beni sous 72 heures pour régler la question de l’insécurité qui les empêche d’aller normalement à l’école. Comme prévu, à la fin de cet ultimatum, le sit-in a commencé jusqu’à ce jour.
Dorcas Nzumea