Du haut de la tribune, le président démocrate a vanté les progrès extraordinaires réalisés aux États-Unis lors de ses 100 premiers jours de mandat face aux crises sanitaire et économique et a salué le fait que l’Amérique repart de l’avant, et est prête à redécoller grâce aux plans de sauvetage et de réformes adoptés depuis.
Parmi ces succès, le chef d’État a insisté sur celui « logistique de la vaccination ». Il rappelle qu’il y a eu davantage de personnes vaccinées que promis. Plus de 96 millions de personnes, soit près de 30 % de la population, sont considérées comme totalement vaccinées.
Une fois ce bilan claironné, Joe Biden a présenté les grandes orientations qu’il aimerait donner aux États-Unis qui sont : la création d’emplois, l’aide aux familles, le développement d’infrastructures ainsi que la lutte contre les changements climatiques.
Le 46e président des États-Unis a évoqué l’avenir. Et pour lui, il passe par la création des emplois pour moderniser les routes, construire des ponts et des aéroports… Se posant en défenseur de la classe moyenne, Joe Biden vante un gigantesque plan d’investissement visant à créer « des millions d’emplois » pour les Américains qui se sentent tenus à l’écart.
Joe Biden a aussi présenté les grandes lignes de son plan de 1800 milliards de dollars pour les familles, qui, lui, serait financé par une hausse des impôts des Américains les plus aisés.
Notons que c’était la première fois que les deux personnes derrière un président qui s’adresse au Congrès étaient des femmes à l’instar de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, et la vice-présidente Kamala Harris, représentante d’une nouvelle génération politique.
Rufus Lukanga