Assainissement du secteur pétrolier en RDC : Jean-Marie KALUMBA veut assurer le respect du « juste prix ».

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Le ministre de l’économie nationale, Jean-Marie KALUMBA a reçu ce lundi 31 mai, dans son cabinet de travail, une délégation de la profession pétrolière en RDC. Il s’agissait d’une réunion de prise de contact, à laquelle ont été associés le ministre des finances, Nicolas KAZADI et celui des hydrocarbures Didier BUDIMBU.

Dans un contexte économique difficile, aggravé par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID 19, le ministre a rappelé que le secteur pétrolier a un rôle déterminant à jouer dans la    relance et la stabilisation de l’économie nationale, considérant le caractère stratégique des produits pétroliers.

Jean-Marie KALUMBA a souligné la nécessité   d’une gestion transparente et concertée des problématiques liées au secteur pétrolier.

« Le gouvernement souhaite vous apporter tout l’accompagnement nécessaire à l’épanouissement de vos activités, dans le strict respect de la réglementation en vigueur et pour le grand bien de notre économie », a déclaré le ministre de l’économie nationale aux pétroliers.

Jean-Marie KALUMBA a évoqué les priorités de son ministère dans ce secteur, notamment :  les questions liées à la mise à jour des paramètres de la structure des prix des produits pétroliers, l’apurement des créances issues des pertes et manques à gagner du fait de la non-actualisation de ces paramètres, ainsi que l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Le patron de l’économie nationale a promis des solutions urgentes et concertées à ces différents problèmes.

« Les réformes nécessaires seront mises en œuvre. Il sera aussi question d’assurer un respect scrupuleux de la réglementation économique en vigueur pour assurer le juste prix et préserver le pouvoir d’achat de notre population », a martelé Jean-Marie KALUMBA.

De leur côté, les représentants des pétroliers ont soumis quelques préoccupations au ministre, concernant notamment certains paramètres en rapport avec la structure des prix.

« Depuis un certain moment, il y a une évolution de certains paramètres, particulièrement le prix sur le marché international qui n’a cessé d’augmenter.

Entre la dernière structure des prix qui a été publiée et les prix à l’importation aujourd’hui, nous avons une différence d’environ 40% qui met les sociétés pétrolières en difficulté de réapprovisionner les stocks », a déploré Patrick MULANG, premier vice-président de la Fédération des entreprises Congo (FEC) du Haut Katanga.

Les deux parties vont se retrouver le mercredi 2 juin pour des discussions techniques. Ces dernières ne visent pas forcément la révision à la hausse des produits pétroliers à la pompe, a précisé Georges MUKUNA, président de la commission nationale des pétroliers à la FEC.

Paul Giresse LUIMBU (@PGLuimbuS)