Le ministre provincial en charge de la Santé, Jules Kabwit a procédé au lancement de la campagne de réparation gratuite de la fistule obstétricale à l’hôpital général de référence Mwangeji dans la ville de Kolwezi au Lualaba.
Le docteur Trésor Nyambi, coordonnateur provincial de réparation de la fistule obstétricale et point focal de l’UNFPA au Lualaba, promet de s’impliquer pour sauver des vies lors des ces interventions chirurgicales.
« Les femmes souffrantes de la fistule obstétricale sont souvent victimes de la marginalisation. Elles sont déconsidérées, généralement. Ce sont des déminues, des pauvres. Si nous, nous ne les aidons pas, qui peut les aider ? Cette opération est très capitale. Nous allons donner le meilleur de nous-même pour sauver ces femmes », a-t-il dit.
Il a par la même occasion, lancé un appel aux femmes vivant avec cette pathologie à venir se faire opérer sans se gêner.
Pour sa part, Jules Kabwit, ministre provincial de la santé, a fait savoir que le gouvernement de ladite province a financé cette campagne pour mettre fin à la stigmatisation dont sont victimes les femmes souffrantes de cette maladie.
« Ce n’est pas acceptable que la femme puisse vivre une maladie humiliante, Raison pour laquelle le gouvernement provincial du Lualaba avait voulu financer cette campagne de réparation des fistules de toutes les femmes qui souffrent de cette pathologie dans la province du Lualaba.
Pour ce faire, le gouvernement a jugé utile le partenariat avec le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA, Ndlr) afin de nous épauler dans cette lourde et noble mission en y apportant son expertise », a-t-il laissé entendre.
Le gouvernement provincial, par le biais du ministre de la santé en cette province, promet de s’impliquer pour améliorer les conditions d’acouchement de toutes ces femmes, plus particulièrement celles se trouvant en mileux ruraux.
Rappelons que bien avant le lancement de cette campagne, le docteur Trésor Nyambi et toute son équipe ont été soumis à une formation de 3 mois à l’hôpital général de Panzi à Bukavu dans le Sud-Kivu, sous l’égide du docteur Denis Mukwege.
Bénédicte Ntoya
