
C’est reparti pour la grande messe du cinéma au monde. Le festival de Cannes a signé son grand retour cette année après l’édition annulée de 2020. Et pour cette édition 2021, l’Afrique est bien représentée avec six films en compétition.
Le 7e art est en fête et l’Afrique également pour ce nouveau festival de Cannes. Avec six films en compétition, le continent africain est bien présent avec des films pluriels.
Le Maroc compétit pour la première fois à ce festival avec “Haut et fort” de Nabil Ayouch. Ce film dresse le portrait de jeunes d’un quartier populaire de Casablanca qui découvrent le rap et la culture hip hop.
Ensuite vient “Ningi” de Mahamat-Saleh Haroun du Tchad. C’est l’histoire d’Amina, une femme vivant dans des conditions difficiles avec sa fille dans les faubourgs de N’Djamena au Tchad. L’adolescente tombe ensuite enceinte et refuse de garder la grossesse, dans un pays ou l’avortement est non seulement condamné par la religion, mais aussi par la loi.
On compte également “La femme du fossoyeur” de Khadar Ahmed. Guled et Nasra sont un couple amoureux qui vit dans un quartier pauvre de Djibouti avec leur fils Mahad. Nasra, malade, a besoin de se faire opérer en urgence mais, le coût élevé de l’opération pause problème pour un mari déjà fossoyeur. Où trouver l’argent pour sauver Nasra ?
Puis vient “Plume” de l’auteur égyptien Omar el Zohairy qui est une comédie musicale sur un père de famille tyrannique transformé en poule.
“Une histoire d’amour et de désir” de la tunisienne Leyla Bouzid est aussi en lice. Ce film décrit la relation compliquée entre une étudiante tunisienne et un jeune français d’origine algérienne.
Enfin vient “Neptune frost” de Saul williams et Anisia Uzeyman, qui parle d’une histoire d’amour musicale entre un hacker africain intersexuel et un mineur de coltan en fuite.
Les films récompensés à ce festival seront annoncés le 17 juillet à la fin du festival.
Rufus Lukanga (@LukangaRufus)