Vainqueur de la présidentielle de juin dernier, le nouvel homme fort du régime iranien Ebrahim Raïssi prête serment ce jeudi devant le Parlement, auquel il devra présenter ses candidats pour les postes ministériels.
C’est depuis mardi qu’il a entamé officiellement son mandat et c’est après l’approbation de son élection par le guide suprême Ali Khamenei, qui est son protégé.
Agé de 60 ans, L’ultraconservateur Ebrahim Raïssi qui succède à Hassan Rohani, prend le pays avec plusieurs défis à relever notamment les sanctions économiques imposées par les Etats contre Téhéran suite à l’accord sur le nucléaire iranien dont les américains se sont retirés en 2018. Depuis, le pays est plongé dans une violente crise économique et sociale.
En outre les relations avec Israël qui se retrouvent en plein milieu d’une escalade des tensions d’où l’Etat hébreux accuse l’Iran d’être implique dans une attaque des drones sur une entreprise pétrolière appartenant à un milliardaire Israélite dans la mer d’Oman la semaine dernière.
Il devra enfin affronter la plus grave sècheresse que son pays connait depuis des décennies d’où les coupures d’eau successive alimentent la colère des iraniens qui dénoncent un système de distribution inéquitable dû à la corruption.
Rufus Lukanga
