Dans une correspondance adressée ce lundi 16 août aux chefs des confessions de la conférence épiscopale nationale du Congo CENCO et de l’église du Christ au Congo ECC en sigle, le speaker de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso rappelle que la commission paritaire mise en place est l’émanation de l’assemblée nationale.
À en croire Christophe Mboso, cette commission dite paritaire tire sa légitimité de l’article 48 du règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée, tout en appellant la CENCO et ECC à mettre au devant de tout le dialogue qui, selon lui constitue la clé de solution à tout problème.
« Je me permets d’en appeler à notre conscience collective et à votre responsabilité historique dans ce processus, pour vous prier de privilégier en toutes circonstances, le dialogue, fondement des rapports humains, en lieu et place de ce manque de considération, les uns envers les autres, qui ne nous avance guère dans la cause noble que nous semblons défendre ensemble »lit-on dans cette correspondance du président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso.
Pour rappel, la CENCO et l’ECC ont rejeté fermement l’invitation du président Mboso qui consistait à faire partir de la commission paritaire qui a pour rôle d’étudier et de valider les dossiers des candidats à la commission électorale nationale indépendante CENI.
Les églises catholique et protestantes ne jurent que sur leur position qui consiste à dénoncer le forcing et l’illégalité opéré dans l’absence totale du consensus par les six autres confessions religieuses conduites par Dodo Kamba, lors des discussions autour du choix du prochain président de la centrale électorale.
Jean Ngunga
