Les médecins des services publics de l’Etat menacent de reprendre la grève qui a été levée en date du 4 août dernier après avoir conclu un accord avec le gouvernement.
Dans une déclaration faite ce lundi 6 septembre 2021, le Syndicat national des médecins (SYNAMED) et le syndicat des médecins du Congo (SYMECO) dénoncent, qu’aucun engagement n’a été tenu tant sur le plan administratif que sur celui pécuniaire, un mois après.
A en croire le docteur Juvenal Mwanda du SYMECO qui a lu ladite déclaration, le cahier des charges des médecins des services publics de l’Etat est resté le même ces dernières années et a fait l’objet de plusieurs négociations entre le banc gouvernemental et le banc syndical des médecins et ont débouché sur des accords, plusieurs engagements et primes non tenus.
« C’est à l’issue des négociations entreprises à la suite de la dernière grève observée par les médecins des services publics de l’Etat du 11 juillet au 4 août 2021 que l’accord du 3 août 2021 a été difficilement trouvé entre le banc gouvernemental et le banc syndical avec des engagements pris pour être tenus à court et à moyen terme. Un mois après, le banc syndical des médecins des services publics de l’Etat, représenté par le Synamed et le Symeco, s’est réuni le vendredi 3 septembre afin d’évaluer la mise en œuvre de cet accord du 3 août 2021, spécialement les actions prévues à court terme. Après analyse, débat et délibération, il ressort à ce jour qu’aucun engagement n’a été tenu tant sur le plan administratif que sur le plan pécuniaire (….) », a déclaré docteur Juvenal Mwanda.
Dans la même ligne droite, le banc syndical des médecins des services publics de l’Etat note que le gouvernement n’a pas rendu fonctionnel la commission interministérielle créée et chargée non seulement de l’harmonisation de l’enveloppe salariale et de l’alignement à la prime des risques des médecins mais aussi du suivi de tous les engagements pris dans l’accord du 3 août 2021. Il met ainsi en doute la bonne foi et la volonté réelle du gouvernement de tenir les engagements pris, rappelant douloureusement la triste expérience du passé.
Pour les médecins des services publics de l’Etat, la tenue effective des engagements librement pris est leur seule attente actuelle.
Dorcas Nzumea