Le commissaire provincial de la police nationale congolaise, le Général Sylvano kasongo accompagné de Jean-Marie Kassamba patron de l’Espace 50 et président de l’UNPC Section Kinshasa étaient descendus au Centre Médical Monkole pour s’enquérir de l’état de santé de ce journaliste brutalisé lors d’une manifestation de l’opposition.

D’après le général Sylvano Kasongo, Le policier de la brutale interpellation de Patient Ligodi est aux arrêts.

« Les policiers ne savaient même pas qu’il était journaliste. Même s’il n’était pas journaliste, on ne pouvait prendre un citoyen comme ça. Nous condamnons avec la grande fermeté cette brutalité, et nous allons continuer à parler avec les policiers pour qu’ils respectent la dignité humaine » a déclaré le général sylvano Kasongo.

Et de rassurer :

« Les enquêtes se poursuivent », a-t-il rassuré.

Patient ligodi, journaliste-correspondant de Radio France internationale à Kinshasa et directeur d’actualité.cd, un media en ligne, a été brutalisé et copieusement agressé, le 15 septembre 2021, par des éléments de la police et tiré dans les habits avant de l’embarquer de force de leur véhicule.

Le journaliste en danger (JED) condamne fermement l’agression du correspondant de RADIO France internationale à Kinshasa, capitale de la RDC, par les forces de l’ordre et exige par conséquent des explications du commissaire provincial de la police nationale congolaise de Kinshasa sur cet acte intolérable.

 « Rien ne justifie l’usage de la violence à l’encontre de ce correspondant de RFI qui n’a pourtant commis aucune infraction en couvrant cette manifestation et les agissements des forces de sécurité n’avaient rien à voir avec le travail du journaliste »

JED, dénonce également avec véhémence cette violence policière et demande instamment aux autorités gouvernementales et de la police de sanctionner les auteurs ce cet acte infligé publiquement au vu et au su de tout le monde au journaliste Patient Ligodi.

Bénédicte Ntoya