La marche interdite de Lamuka du mercredi 15 septembre dernier n’a pas fait long feu.Martin Fayulu et Adolphe Muzito étaient embarqués de force par la police et leurs sympathisants dispersés à coups de gaz lacrymogènes, avant même le début de la marche initiée par la coalition Lamuka.
Cette marche n’a pas manqué d’incident. Joint au téléphone par télé 50.cd , le colonel Mwana Mputu a présenté le bilan qui est pour le moins non macabre, hormis des cas bien reconnus de brutalité et d’arrestation arbitraire.
« A notre niveau il y’a eu quelques policiers qui ont étaient blessés de suite des échauffourées qui se sont éclatées (…) et il y’a à Kikwit où les manifestants ont réussi à déposer leurs bilans, il y’a eu quelques arrestations qui se sont faites par-ci par-là et ils ont été relâchés depuis hier.(…) Il n’y a pas eu des morts et pas des matériels cassés », a présenté le colonel Mwana Mputu, porte parole de la police.
Il sied de signaler que les organisateurs avaient projeté cette manifestation à travers le pays pour notamment exiger la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Au terme des négociations entre les organisateurs et l’autorité provinciale, le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, avait en effet autorisé cette marche pacifique mais à la date du vendredi 17 septembre au lieu du mercredi 15 septembre comme initialement prévu. Date qui n’a pas été acceptée par les organisateurs.