Les élus de la chambre haute du parlement vont adopter et examiner ce jeudi, le projet de calendrier de la session de septembre. Et cela après la conférence des présidents de la chambre haute du parlement. Ce projet de calendrier contient des sujets non législatifs, des arriérés législatifs mais aussi des nouvelles matières.
Dans la rubrique des sujets non législatifs, les sénateurs vont accéder à la validation des pouvoirs du suppléant du sénateur Fikiri Alimasi qui a été nommé dernièrement vice-gouverneur à la banque centrale par le président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans le volet des arriérés législatifs, le projet de calendrier contient des matières telles que la proposition de lois modifiant et complétant la loi n*11 /011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques initée par le sénateur Samy Badibanga Ntita. Il y a aussi la proposition de loi sur la répression du trafic des stupéfiants substances psychotropes et précurseur du sénateur Jean-Laury Lilongo.
S’agissant des nouvelles matières en provenance de l’assemblée nationale, il y a en outre, le projet de loi de finance pour de l’année 2022, le projet de finance rectificatif de l’année 2021 ainsi que le projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice 2020.
Avec les différentes résolutions qui sortiront des auditions des membres du gouvernement a la commission ECOFIN élargie au Senat, le rapporteur du sénat, Michel Kanyimbu, estime que ces dernières leur permettront d’examiner avec autorité le projet de budget de l’année 2022.
« Nous avons déjà commencé, il y a une commission ECOFIN élargie qui a déjà auditionné un bon nombre de ministres et le travail continue. Nous pensons qu’à la fin de ces travaux et lorsque le budget va nous parvenir de l’assemblée nationale, nous allons pouvoir y travailler techniquement avec des pistes claires pour atteindre notre objectif qui est de trouver les moyens » a déclare Michel Kanyimbu devant la presse après l’adoption du projet de calendrier par la conférence des présidents du Senat.
A noter que ce projet de calendrier des sujets à traiter à la session parlementaire de septembre qui est adopté par la plénière, deviendra proprement dit des travaux au cours de cette nouvelle session parlementaire. De même, il restera ouvert selon les coutumes parlementaires c’est-à-dire d’autres matières peuvent s’ajouter.