Le problème de transport à Kinshasa s’accentue au jour le jour. Les phénomènes demi- terrain et direct font rage dans les heures de pointe c’est à dire le matin et le soir dont le prix du transport, les itinéraires et les horaires varient selon les humeurs des chauffeurs.
Un véritable calvaire quotidien auquel fait face plusieurs Kinois qui dépensent au delà du barème de transport fixé par l’arrêté du gouverneur afin d’éviter le retard à la destination.
Un trajet de 500 FC peut coûter jusqu’à 2000 FC . A l’arrêt de bus des centaines de personnes s’entassent, les bus sont permenant avec peu de passagers à bord suite au prix exorbitant. Certains conducteurs font la moitié du trajet habituel au même prix. La voix du receveur demeure à la quête des clients avec le mot « Direct » pour justifier l’augmentation du prix. C’est la loi de l’offre et de la demande, soit vous montez, soit vous refusez et vous arrivez en retard.
Les agents de l’ordre peinent à faire respecter les prix issus de l’arrêté du gouvernorat de mai 2020 qui souffre jusqu’à ce jour d’application. Moyennant un petit sous, ces régulateurs laissent les chauffeurs à déterminer leur prix. Une complice dont la population est victime.
Les embouteillages, monstres qui paralysent les activités
A cette difficulté des prix, s’ajoute les embouteillages qui font des Kinois des marathon à couper le souffle à la recherche de taxi.
Avoir l’argent en poche ne suffit pas, avoir un véhicule n’est plus synonyme de ponctuation. Situation qui touche toutes les catégories notamment les conducteurs personnels qui se plaignent du retard, les transports en commun qui doublent les prix afin d’atteindre le bout du versement en difficulté et se plaignent d’être obligés de payer chaque année la taxe automobile dite « vignette » alors que les routes se détériorent chaque jour davantage ainsi que les clients qui font des long trajet à pied car toutes les routes sont bloqués.
Le président de République Félix Tshisekedi a fait construire sept sauts-de-mouton qui se sont avérés inutiles face aux embouteillages.
Récemment le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a lancé jeudi 14 octobre dernier les travaux du projet Kinshasa « Zéro trou » qui vise à éradiquer les embouteillages et bouchons, devenus récurrents dans cette ville et cultiver le civisme routier auprès des conducteurs automobiles.
Le déplacement d’un lieu à un autre dans la capitale congolaise nécessité une sortie plus tôt pour affronter les difficultés de circulation sans pression. les Prix de transport et les embouteillages restent irrésolus malgré les multiples mesures prises par les autorités pour y faire face.