Joseph Kabila dédie son mémoire de master à LD Kabila et à tous ceux qui ont perdus la vie pour la recherche de la paix en RDC

1121

Le sénateur à vie Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, a défendu vendredi 22 octobre dernier son travail de fin d’études à l’Université de Johannesburg . Il obtient le diplôme de Master en sciences politiques et relations internationales à l’issue des études qui ont durées cinq ans. Joseph Kabila dédicace ses études à son feu père Laurent Désiré Kabila et aux personnes décédées dans la recherche de la paix en RDC.

Travail intitulé : « Du Désespoir à la Stabilité vers la Renaissance de la République Démocratique du Congo. Un narratif Auto-biographique et une Analyse Auto-ethnographique » et qui est structuré en six chapitres, y compris l’introduction et les remarques finales.

La première partie traite de l’Indépendance au coup d’État militaire de 1965, la seconde allant de 1965 à 1997, lorsque les forces de libération ont renversé le régime Mobutu. La période de transition est suivie par la Troisième République avec la promulgation de la nouvelle constitution en février 2006, adoptée plus tard par référendum populaire. Le chapitre suivant aborde la question du fonctionnement des institutions au cours de la première et de la deuxième législatures (2006-2011et 2011-2018) avec une note particulière sur les institutions d’appui à la démocratie.

Selon Joseph Kabila, il a fallu un « leadership fort » pour impliquer tout le monde dans ce qu’on appelle désormais la formule « 1+4 » convenue lors du dialogue de Sun City avec un président et 4 vice-présidents des anciens groupes rebelles, de l’opposition politique non armée et de la société civile. « Durant cette période, ce leadership a dû initier le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants dans la société (programme DDRR) pour assurer une paix durable dans le pays », explique-t-il dans son œuvre.

Sur le plan des relations internationales, le travail s’est appesanti sur les relations avec les Nations-Unies qui ont déployé une mission de maintien de la paix de près de 20 000 hommes, les relations avec les organisations multilatérales, les pays membres du Conseil de sécurité, le continent africain en particulier la SADC et les sous-régions d’Afrique centrale ainsi que les organisations influentes comme l’Union européenne et les pays de l’ASEAN.

En guise de conclusion, l’ancien président fait remarquer tout d’abord que des efforts collectifs sous son leadership ont réussi à réunir le pays qui était au bord de la désintégration totale en 2001, avec six armées étrangères, quatre rébellions majeures et plus d’une centaine de groupes rebelles. « Deuxièmement, avec la mise en place d’une Constitution et d’un arsenal des structures étatiques tant aux niveaux national que provincial, il a pu être lancé des programmes de développement économique qui ont mis la RDC sur la voie d’une amélioration sensible des conditions de vie (PIB per capita en 2001 à 158 USD et 487 USD en 2018) notamment en remboursant et effaçant la dette de 14 milliards de USD laissée par le régime de la deuxième République, le pays est passé d’un taux de croissance négatif en 2001 à un taux de croissance à deux chiffres notamment avec l’appui des institutions de Bretton Woods et d’autres organisations financières internationales notamment africaines et en identifiant les 5 grands domaines prioritaires (Les 5 Chantiers de la République) : éducation, infrastructures, création d’emplois, santé, eau et électricité », commente-t-il ensuite.

Selon Joseph Kabila, les élections générales de 2018 ont permis de “boucler la boucle” d’un leadership innovant avec l’organisation sur fonds propres d’une élection avec pour la première fois dans l’histoire du pays depuis 1960, un transfert pacifique des pouvoirs présidentiels honorant la Constitution établie en 2006.

Rufus Lukanga