Technologie : de « Facebook » à « Méta », une diversion pour redorer l’image ?

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Mark Zuckerberg a dévoilé jeudi 28 octobre le Facebook du futur sous la dénomination de « Meta » et c’est suite à la crise de réputation dont fait face son entreprise.

Est-ce une diversion dans ce changement de nom afin de soigner l’image de cette plus grande plateforme américaine accusée d’être à la base  de plusieurs scandales?

Une question à laquelle l’au delà de « l’univers Meta » apportera des éclaircissements dans un futur proche.

Méta est une plateforme sociale entièrement numérisée dans laquelle Facebook a déjà investi des milliards de dollars.

Le célèbre réseau social continuera de s’appeler Facebook, mais la société devient Meta qui veut dire « au-delà » en grec ancien, pour un méta-univers fictif ou l’on entrera avec un avatar qui permettra de se téléporter partout.

En restant chez soi, on pourra essayer virtuellement un pantalon dans un magasin, participer à un concert, une soirée cinéma entre amis, une réunion de travail ou même visiter un autre pays avec un double de soi et grâce a des lunettes à réalité virtuelle.

« Notre mission reste la même : il s’agit toujours d’unir les gens », assure Mark Zuckerberg depuis sa réalité parallèle dans un décor numérisé. « C’est notre nouveau chapitre », poursuit-il.

La presse américaine compare le Facebook du futur a un cauchemar dystopique comme dans le film Matrix.

Ce « metavers » sera banal d’ici 10 ans, explique Zuckerberg qui promet que la vie prive y sera respectée.

Il faut noter que Facebook traverse l’une de ses pires crises de réputations à cause des révélations de la lanceuse d’alerte Frances Haugan, qui accuse Facebook de mettre en danger la démocratie au nom du profit, elle était employée chez Facebook pendant deux ans et a décidé de démissionner car dit-elle « j’ai eu l’impression que face à des conflits d’intérêts, entre ses profits et la protection des utilisateurs Facebook choisissait de façon répétée ses profits » avec des preuves à l’appui cette jeune américaine de 37 ans a fait trembler le géant qui a presque 3 milliards d’utilisateurs dans le monde.

Elle a été auditionnée mercredi dernier par le parlement britannique, « avec Facebook, le pire est encore à venir », a prévenu Frances Haugan devant les élus britanniques.

Defia Ntumba / Stagiaire