COP26-début du forum à Glasgow : le monde face à l’urgence climatique

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Le monde se réchauffe en raison des émissions de combustibles fossiles causées par l’homme. Les phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique notamment les vagues de chaleur, les inondations et les feux de forêt s’intensifient.

La COP26, une Conférence sur le climat consacré à cette situation débute ce lundi et travaillera notamment sur l’adaptation et la résilience face au réchauffement climatique, sur la transition énergétique et un transport routier plus propre.

Pendant près de deux semaines càd du 1er au 12 novembre à Glasgow en Ecosse, près de 200 pays signataires de l’Accord de Paris de 2015 se réunissent pour une action collective urgente.

Ils ont tous accepté en 2015 de procéder à des changements pour maintenir le réchauffement de la planète « bien en deçà » de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels – et d’essayer de viser 1,5°C – afin d’éviter une catastrophe climatique. Ce qui signifie que les pays doivent continuer à réduire leurs émissions de manière plus importante jusqu’à atteindre un niveau net zéro en 2050.

Parallèlement aux engagements pris par les pays pour protéger la nature, les pays économiquement plus développés doivent fournir les 100 milliards de dollars par an qu’ils ont promis pour soutenir des pays vulnérables.

A noter que le Chef de l’Etat congolais Felix Tshisekedi est arrivé à Glasgow dimanche soir pour prendre part à ce rendez-vous mondial sur l’enjeu climatique d’où il va défendre la position de la RDC, pays solution à la crise climatique grâce à son patrimoine forestier, son potentiel hydroélectrique et solaire.

Cette année, la Conférence des Parties (COP) sera présidée par Alok Sharma, ancien secrétaire d’État aux Affaires, à l’Énergie et à la Stratégie industrielle du Royaume-Uni.

Pour arriver à respecter cet accord, le président de la COP26 a fixé quatre objectifs à chaque pays signataire, à savoir “la réduction des émissions, l’adaptation au changement climatique, le financement et la collaboration”.

À la fin de la conférence, une forme de déclaration est attendue. Chaque pays devra la signer et elle pourrait comporter des engagements spécifiques.

Rufus Lukanga