L’enjeu est de taille à Glasgow en Ecosse, des chefs d’Etat et de gouvernement présents à ce forum doivent trouver des solutions à l’épineux problème mondial de réchauffement climatique aux regard les effets néfastes à travers le monde.
A l’ouverture, les personnalités qui ont pris la parole notamment le premier ministre britannique Boris (l’hôte du sommet), le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron, ont insisté sur l’impérieuse nécessité de faire bouger les lignes depuis les accords de Paris.
Pour cette deuxième journée de conférence en date du 2 novembre, on note le discours du président de la RDC Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo parmi les allocutions attendues.
En sa double qualité de président de la RDC et président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va s’exprimer devant ses pairs pour démontrer que la RDC est un « Pays Solution » à la crise climatique avec son massif forestier et ses réserves en tourbières, la forêt équatoriale est le poumon mondial et va aussi rappeler à ses homologues dirigeants que la RDC attend une compensation à la hauteur de enjeux mondiaux.
À Glasgow, le président Tshisekedi ne manquera pas d’exposer l’énorme potentiel énergétique du Grand Inga, un grand projet qui n’attend que le démarrage des travaux en vue d’alimenter une bonne partie du continent.
Comme à Rome, le chef de l’État congolais sera le porte voix du continent africain.
L’ Afrique continue d’attendre la matérialisation des accords de Paris et compenser , à juste titre le continent qui reste moins pollueur mais pourvoyeuse de la solution.
Rufus Lukanga
