Le monde célèbre ce 2 novembre 2021, la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Une date qui commémore l’assassinat de deux grands journalistes le 2 novembre 2013 à savoir : Ghislaine Dupont et Claude Verlon, partis à Kidal pour couvrir la crise dans le nord du Mali.
Une célébration décrétée par l’organisation des nations unies pour combattre l’impunité et les crimes dont sont victimes les professionnels des médias.
Mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes constitue l’un des enjeux les plus pressants pour garantir la liberté d’expression et l’accès à l’information pour tous les citoyens. Ces derniers ont une influence énorme sur la société toute entière par le fait qu’ils empêchent les citoyens de prendre des décisions éclairées.
Pour l’édition 2021, la célébration met en lumière « le rôle déterminant des services de poursuite judiciaire dans les enquêtes et les poursuites, non seulement des meurtres, mais également des menaces de violence contre les journalistes. »
La campagne de cette année évoque également le traumatisme psychologique vécu par les journalistes victimes de menaces et sensibilise à l’importance d’enquêter sur ces menaces et d’engager des poursuites afin de mettre fin à l’impunité dont jouissent ceux qui s’en prennent aux professionnels des médias.
« Je demande instamment aux États Membres et à la communauté internationale d’être solidaires des journalistes dans le monde entier, aujourd’hui comme chaque jour, et de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour enquêter sur les crimes commis contre les journalistes et les professionnels des médias et pour en poursuivre les auteurs avec la plus grande fermeté. », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.