Cette année, le quatrième rendez-vous annuel du forum mondial sur la paix, va réunir une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Tous, sont attendus à Paris. La paix qui est une denrée rare en Afrique, sera au centre de ce grand sommet. Voulu à l’origine par Emmanuel Macron, le président français va ensemble avec la Vice-Présidente des états unies Kamala Harris donner le coup d’envoi à ces assises de Paris sur la Paix, consacré cette année à la réduction des fractures mondiales, avec un gros volet numérique.
À cette messe internationale sur la paix, on note la présence de plusieurs chefs d’états africains notamment l’ivoirien Ouattara, Mamadou bouari du Nigeria, maki sall du Sénégal, George weya du Libéria, le Botswanais mokgweestsi masisi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ainsi que les Premiers ministres de la Serbie et du Kosovo, y prendrons aussi part.
Mais que gagnera l’Afrique au sortir de ce forum, qui se tiendra jusqu’à samedi et coïncidera avec une conférence internationale sur la Libye ce vendredi ?
Selon certains analystes, la présence de Kamala Harris signale le réengagement des Etats-Unis dans les questions multilatérales après quatre ans de boycott du Forum de Paris sur la Paix par le président Trump.
Le retour souhaité des états unies, s’est matérialisé
Quelle opportunité pour le continent noir qui Participe à ces échanges, la donne changerait elle du point de vue sécuritaire dans les pays de l’Afrique subsaharienne gangrénés par la présence des groupes armés et groupes terroristes ?
Est-ce que les résolutions seront-elles respectées par ces pays occidentaux qui hébergent les multinationaux auteurs de plusieurs bruits de bottes en Afrique ?
Plusieurs interrogations restent en suspens
Cependant, ce Forum, créé en 2018, vise à instaurer un rendez-vous régulier des décideurs mondiaux à Paris à l’image de ce qui se fait à Davos en matière économique ou à Munich sur les enjeux de sécurité.
Cette conférence met aussi en avant plus de 100 projets du monde entier qui appliquent des solutions spécifiques à des défis de gouvernance mondiale, en sélectionnant dix à l’issue de l’événement
