Aux arrêts depuis le mois de septembre, soixante-deux pêcheurs congolais sont toujours en détention en Ouganda. Plus de deux mois passé, ces pêcheurs œuvrant au Lac Albert notamment dans la province de l’Ituri, ont été arrêtés par la marine ougandaise pour violations des frontières lacustres.
D’après le président de la Fédération du Comité des Pêcheurs du Lac Albert, la justice ougandaise exige plus de 9 milles dollars américains avant de libérer ces sujets congolais. Il explique que c’est en raison de 150 dollars américains par pêcheur, équivalent à 500 milles shillings ougandais.
A la presse locale de l’Ituri, il a confié avoir pris langue avec la présidente de la cour ougandaise qui demande de verser ces cautions pour leurs sorties de prison. Une mobilisation est donc mise en place avec leurs respectives pour obtenir leur libération
« Nous étions dernièrement en Ouganda où nous avions pris langue avec la présidente de leur cour. Elle nous a demandé de verser des cautions pour la libération de nos collègues qui sont détenus dans leurs prisons. Nous sommes en train de nous mobiliser avec leurs familles respectives pour obtenir leur libération », a indiqué Uweci Welekano à la voix de l’Ituri.
Et d’ajouter que le gouvernement congolais est saisi de cette situation et promet de s’y investir de manière diplomatique.
Il sied de signaler qu’il y a près de deux semaines, la marine Ougandaise a relaxé plus de 20 autres pêcheurs congolais arrêtés pour les mêmes faits. Les deux pays notamment la RDC et l’Ouganda se partagent légalement, dans le cadre de la coopération bilatérale, les activités de pêche sur le Lac Albert, touchant deux côtes de ces pays voisins.