L’UE se veut solidaire avec ses partenaires et ferme avec Moscou. Alors que se termine le sommet des dirigeants à Bruxelles, l’UE fait pression sur la Russie pour éviter une « nouvelle agression militaire » contre l’Ukraine.
Pour se faire, elle préconise la relance des négociations comme meilleure solution en utilisant la formule dite du format Normandie, où la France et l’Allemagne jouent les bons offices entre l’Ukraine et la Russie.
Le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholtz, se sont d’ailleurs réunis avant le début du sommet avec leur homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour caler une position commune.
L’Ukraine s’est imposée comme la dominante du sommet organisé à Bruxelles entre les dirigeants des 27 et leurs homologues des pays du Partenariat oriental dont la Géorgie, la Moldavie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan, cinq anciennes républiques soviétiques confrontées aux tentatives de déstabilisation orchestrées depuis Moscou et minées par les luttes intestines.
Au sein de l’UE, L’adoption de sanctions nécessite l’unanimité et aucun dirigeant ne s’est prononcé pour des sanctions préventives. En cas de nouvelle agression militaire, le coût à payer par la Russie sera très élevé et il y aura des conséquences graves.
Pour rappel, Moscou veut neutraliser les anciennes républiques soviétiques frontalières de l’UE et de la Turquie en s’opposant à leur adhésion à l’Otan et à l’Union européenne.
Plusieurs diplomates et responsables européens expliquent que les Européens rejettent ce droit de veto, mais plus personne ne parle de l’intégration de l’Ukraine et de la Géorgie à l’Otan ni de leur entrée dans l’UE.