La population de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu fait face à un désarroi profond causé par l’absence des véhicules dans les artères du chef-lieu de cette province, situation qui handicap le déplacement des habitants de ce coin.
Déjà trois sans taxi bus et transport en commun, difficulté qui contraint les Gomatraciens à parcourir tous les jours à pied des kilomètres afin d’arriver à leur destination.
Conséquences de la décision du Maire policier de Goma portant sur l’uniformisation de la peinture jaune des bus et taxis dont les chauffeurs et leurs aides s’opposent.
En réaction , le député national Josué Mufula dit être d’accord avec la régulation du secteur de transport dans la capitale du Nord-Kivu pour prévenir les cas de Kidnapping mais rejette toutefois , la décision du Maire sur un quelconque paiement des frais sur l’identification des bus et taxis.
« J’apprécie bien que l’on puisse réguler le secteur de transport surtout pour prévenir les cas de kidnapping mais seulement je ne suis pas d’accord que l’on puisse continuer à contraindre la population congolaise qui souffre avec beaucoup des taxes. Ce vrai que le maire de Goma a besoin des moyens pour pouvoir bien fonctionner et atteindre les objectifs assignés à l’État de siège décrété. Mais en tout cas avec ces moyens qu’ils cherchent , nous ne sommes pas vraiment d’accord. Il y a encore des gens qui souffrent suite aux effets de l’éruption volcanique » , a réagi Josué Mufulu, élu de Goma.
Et de renchérir qu’en vue d’une solution urgente , il promet de rencontrer le vice-premier et ministre de l’Intérieur et sécurité pour exposer le problème mais également exposer d’autres défis dont la production des boissons fortement alcoolisées par la société PREMIDIS au Nord-Kivu.
« Je suis entrain d’entreprendre les démarches pour rencontrer le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur et sécurité pour lui exposer ce problème là. Non seulement le problème de la coloration des voitures taxis en jaune mais il y aussi le problème de PREMIDIS et d’autres sociétés qui tuent l’avenir de la jeunesse avec la production de ces boissons fortement alcoolisées« , a-t-il renchéri.
