Dimanche 17 avril 2022, La Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH), antenne d’Irumu, a exigé, la démission du ministre national de la Défense de la République démocratique du Congo. Cette décision a été prise après le massacre de 85 personnes en l’espace de 10 jours dans le territoire d’Irumu, province de l’Ituri.
D’après le coordinateur de la CRDH/Irumu, Christophe Munyanderu qui indique qu’en seulement 10 jours 85 morts ont été enregistrés dans les chefferies de Walese-Vonkutu et Basili Komanda. Tout en précisant que pendant cette période, plus de 100 civils ont été kidnappés par les rebelles ADF, auteurs de cette insécurité.
« Dans l’espace de 10 jours seulement, nous venons d’enregistrer 85 civils tués par les présumés rebelles de l’ADF, plus de 100 civils portés disparus, 20 motos incendiées et 2 camions ont été brûlés. De la montée de l’insécurité dans cette partie, nous trouvons que c’est inutile d’avoir un ministre de la Défense qui n’est pas en mesure d’assumer ses fonctions », a dit Christophe Munyanderu.
Et d’ajouter, tout en déplorant la résurgence des massacres des civils dans le territoire d’Irumu, la CRDH/Ituri a réclamé la démission du ministre national de la Défense, Gilbert Kabanda.
À l’en croire, ce membre du gouvernement Sama Lukonde a failli à sa mission de protéger la population et ses biens.
À noter que plusieurs localités et villages du territoire d’Irumu, en Ituri, demeurent sous menaces des rebelles de Forces démocratiques et alliées (ADF).
Bénédicte Ntoya