A l’approche de la clôture de l’année scolaire 2021-2022 le corps d’enseignant des établissements catholiques de la ville de Lubumbashi a procédé à une suspension des cours de deux jours. Une trêve qui pour eux est une manière de manifester leur mécontentement.
Cela fait suite aux accords de Mbuela Lodja signés au mois de novembre 2021 entre le banc syndical dans une commission paritaire et gouvernement congolais. Accords qui n’ont pas été respectés par ce dernier.
« si les accords ne sont pas pris en compte après la paie du mois d’avril, les enseignants se prendront en charge. Après évaluation, nous avons constaté qu’en dehors de la paie d’une partie de nouvelles unités, rien d’autre n’a été fait. Ainsi, vu qu’il ne reste que quelques jours avant la fin de l’année, déclencher un mouvement de grève ne sera que sacrifier les enfants. D’où, nous avons décidé de sécher pendant deux jours. Ceci est une façon pour nous de faire entendre nos voix et montrer au gouvernement qu’il y a un problème”, a évoqué Guillaume Banza.
Le Synecat constate qu’en dehors de la paie d’une partie de nouvelles unités rien d’autre n’a été fait. Une affirmation du président du syndicat national des enseignants catholiques au regard de quelques jours qui restent pour la clôture de l’année scolaire.
Et de renchérir que déclencher une grève ne sera que sacrifiée les enfants, d’où ils décident de sécher pendant deux jours les enseignements. Une de façon de faire attendre leur voix et montrer au gouvernement qu’il y’a un problème.
Une démarche qui a bien fonctionné pour le synecat, toutes les écoles primaires conventionnées catholiques de cette partie du territoire n’ont pas donner cours depuis le mercredi 18 mai 2022 et ne reprendront que vendredi 20 mai.
Signalons que ceci ne concerne en aucun cas le réseau non conventionné, le syeco dit ne pas être d’accord à cette démarche.
» nous ne pouvons pas envoyer les enseignants en grève pendant qu’il ne reste que 45jours de cours puis ça ne sert à rien de faire la grève uniquement deux jours puis revenir « , a relié André Kizito de Syeco
