Décès de Patrick Mushamuka : Une mise au point en 10 points pour tout comprendre de l’affaire qui mêle manipulations et contre-vérités

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Il a été mis sur la place publique, plusieurs versions des faits et reportages sur la mort tragique de l’entrepreneur Monsieur Patrick MUSHAMUKA BUHENDWA dans la nuit du 01mai 2022 avec comme but principal de diffamer, salir et diaboliser son ex épouse, mère de ses enfants.

Pour fixer l’opinion, il est nécessaire de faire la mise au point suivante :

1. Monsieur Patrick MUSHAMUKA BUHENDWA et son ex épouse se sont séparés le 04 Octobre 2018 et ont officiellement divorcé en Avril 2020. À la suite de ce divorce, la garde des enfants a été accordée au père, mais malheureusement les clauses de la garde n’ont pas été respectées et la mère des enfants avait saisi le Tribunal des enfants de Ngaliema pour être rétablie dans ses droits ;

2. Au premier degré, le tribunal pour enfant de Ngaliema a rendu en septembre le jugement n•xxxxxxxxx qui donne à la mère la garde des enfants, le père des enfants mécontent est allé en appel, jusqu’à sa mort, le procès en appel suivait son cours normal ;

3. En attendant l’exécution du jugement, c’est le père des enfants Monsieur MUSHAMUKA qui avait toujours la garde des enfants ;

4. Le jour de sa mort, qui était un dimanche, son ex épouse avait négocié avec le père de rencontrer les enfants après l’église pour leur donner des cadeaux qui leur avait été achetés lors d’un court séjour en Europe. Le père des enfants en était d’accord et tout s’était passé dans une très bonne ambiance, la maman a vu ses enfants, ils ont passé un petit moment agréable non loin du véhicule de leur papa qui était en retrait, après ils se sont séparés ;

5. Le lendemain c’est-à-dire le lundi, la mauvaise nouvelle est tombée, Monsieur MUSHAMUKA a été retrouvé mort dans sa voiture, selon la personne qui a communiqué aux membres de sa famille, un certain Ahmed, lui qui aurait déposé son corps à l’hôpital après l’avoir retrouvé non loin de chez lui à Macampagne, quelques minutes après qu’il avait quitté la fête de Monsieur Mbusa (ami de Monsieur Patrick) à Macampagne, où ils étaient tous là comme invités ;

6. La famille du défunt, sans la moindre preuve, a directement pointé son ex épouse comme première suspecte et a déposé plainte contre elle, le même lundi. Et mardi son ex épouse est interpellée de manière musclée au lieu du deuil (la résidence du défunt) et amenée au casier judiciaire, lors de l’interrogatoire, la famille du défunt fonde ses soupçons sur un sms des menaces de mort que son ex épouse aurait adressé le même dimanche 01 mai 2022 au défunt avant sa mort, les réquisitions ont été faites auprès des sociétés de télécom, aucun sms des menaces de mort venant de son ex épouse adressé à son ex-mari n’a été trouvé, deuxièmement la famille du défunt confirme que les mouvements sur son compte bancaire ont été réalisés alors qu’il était déjà mort, la seule personne qui connaissait son code bancaire c’est son ex épouse. Sur ça, son ex épouse avait un bon alibi, ça fait plus de 4 ans qu’elle ne vivait plus avec son ex-mari, après vérification auprès des banques, il a été constaté, seul le défunt a utilisé sa carte bancaire jusqu’aux dernières minutes avant sa mort. L’inspecteur judiciaire a fait son rapport au magistrat du tribunal de grande de Gombe, le magistrat a décidé de relaxer l’ex épouse du défunt après 48h de détention, tout en lui demandant de rester à la disposition de la justice ;

7. Le magistrat s’intéresse à d’autres suspects, premièrement Ahmed, l’homme qui avait emmené le corps du défunt à l’hôpital Ngaliema, pour confronter à son histoire et reconstituer les faits après enquête. Les premiers résultats de cette enquête démontrent qu’il était faux de dire que Monsieur Patrick a été tué à Macampagne, le dernier lieu qu’il a fréquenté c’est le restaurant Olive verte, il était là avec 3 personnes, c’est après avoir consommé à Olive verte que le défunt a utilisé sa carte pour payer l’addition, pour cela la famille du défunt a eu l’impression que ses cartes bancaires ont été utilisées après sa mort car Ahmed n’a pas donné la bonne heure où le défunt était mort ;

8. Suite aux incohérences de la version des faits de Ahmed et de l’ami du défunt Mbusa, après 48h de garde vue, ils ont été transférés à Makala en attendant le procès et la poursuite des enquêtes, à ce jour 6 personnes sont aux arrêts ;

9. Pour l’ex épouse et mère des enfants de Monsieur MUSHAMUKA contre qui son ex belle-famille voue une haine viscérale, triste qu’elle ait perdu le père de ses enfants et l’homme avec qui elle a partagé plus de 10 ans de vie commune, son seul souci maintenant c’est de protéger ses enfants, de les aider à surmonter cette dure épreuve, et à aller de l’avant, pour ça elle a de nouveau saisi le tribunal pour enfants pour obtenir la garde de ses enfants qui sont pris en otage par la famille du défunt. Le tribunal lui a confirmé une fois de plus sa décision lui donnant droit à la garde des enfants. La famille du défunt refuse de se soumettre à la décision de la justice, elle a même séquestré les huissiers envoyés pour exécuter le jugement, elle a manipulé les enfants, pour qu’elles fassent des vidéos accusant leur propre maman d’avoir assassiné leur père, voilà jusqu’où peut aller les hommes, certainement elle pense plus à l’héritage qu’au bienêtre des enfants de Patrick, en l’absence de leur père qui d’autre sur terre peut supporter et éduquer ces enfants si ce n’est que leur mère biologique. Il faut noter qu’à la veille de la période des examens scolaires, les enfants ne vont plus à l’école ça fait plus d’un mois et risquent de perdre cette année scolaire ;

10. Pour le reste faisons confiance en notre justice pour que la vérité éclate et surtout pensons au bien-être des enfants que Patrick a laissés à son ex épouse.