Royaume-Uni : cérémonie des funérailles de la reine Elizabeth II

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Quelque 2 000 invités et 500 dirigeants assisteront à la cérémonie, qui se tient à partir de 12 heures, dans l’abbaye de Westminster. Après une procession jusqu’à l’arc de Wellington, la reine rejoindra le château de Windsor, où elle sera inhumée à 20 h 30.

Les invités et les officiels prennent place à l’intérieur de l’abbaye de Westminster à Londres, le 19 septembre 2022, pour le service funèbre d’Etat de la reine Elizabeth II du Royaume-Uni. Des dirigeants du monde entier assisteront aux funérailles nationales de la reine Elizabeth II.

C’est un véritable « sommet » planétaire informel qui se réunit ce lundi à l’abbaye de Westminster pour les obsèques de la reine Elizabeth, les premières obsèques nationales célébrées au Royaume-Uni depuis celles de Winston Churchill en 1965. L’abbaye de Westminster ne pouvant accueillir qu’environ 2 000 personnes, seuls les chefs d’Etat et un ou deux invités par pays ont été conviés.

Sont présents évidemment les chefs d’Etat et de gouvernement des pays alliés historiques comme les Etats-Unis – Joe Biden et son épouse, Jill, Emannuel Macron et son épouse, Brigitte. Côté européen, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, est également présente, ainsi que le président du Conseil, Charles Michel, le président allemand Frank-Walter Steinmeier et son chancelier, Olaf Scholz, le président italien, Sergio Mattarella, et le chef du gouvernement irlandais, Micheal Marti. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, n’est pas présent, mais il est représenté par son épouse, Olena Zelenska.

Parmi les personnalités controversées invitées figurent le président brésilien, Jair Bolsonaro, qui a profité de sa visite pour prononcer un virulent discours électoral sur le balcon de la résidence de l’ambassade du Brésil. Un temps attendu, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à New York, s’est fait représenter. L’Arabie saoudite devrait être représentée par le prince Turki Ben Mohammed Al Saoud et non par le prince Mohammed Ben Salmane (« MBS »), écarté de la scène internationale à la suite de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite en Turquie, en 2018.

La Russie et la Biélorussie font partie d’un petit groupe de nations qui seront exclues des funérailles de la reine après l’invasion de l’Ukraine par Moscou, une mise au ban jugée « blasphématoire » et « immorale » par Moscou. La Birmanie, ancienne colonie britannique dirigée par une junte militaire sanctionnée par Londres, mais aussi la Syrie, l’Afghanistan, le Venezuela et la Corée du Nord ont également été écartés.

De nombreuses têtes couronnées assistent aussi à la cérémonie, comme l’empereur Naruhito et l’impératrice Masako du Japon, le roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, la reine Maxima et la princesse Beatrix, le roi Philippe des Belges, le roi Harald V de Norvège et la reine Margrethe du Danemark.

Le roi d’Espagne, Felipe VI, est aussi là, tout comme son père, Juan Carlos Ier, qui a abdiqué en 2014 et qui vit désormais aux Emirats arabes unis.

La police observe le personnel des forces armées qui se met en position le long de la route où passera le cercueil de la reine Elizabeth II placé sur un affût à canon lors de ses funérailles à l’abbaye de Westminster.

La très célèbre cloche londonienne Big Ben sonnera officiellement, à 10 heures (9 heures à Londres), le début du jour férié au Royaume-Uni pour les funérailles de la reine Elizabeth II. Une procession quittera Westminster Hall à 11 h 44 en direction de l’abbaye de Westminster, où la cérémonie d’hommage national commencera à 12 heures. A cette heure précise, le pays s’arrêtera : les trains ne seront plus annoncés, les bus s’arrêteront et les chauffeurs descendront au bord de la route, selon le quotidien britannique The Guardian.

A l’issue de la cérémonie, à 13 heures, deux minutes de silence seront observées. Le cercueil d’Elizabeth II sera placé sur un affût à canon afin qu’il soit escorté dans Londres, jusqu’à l’arc de Wellington, à Hyde Park Corner. De nombreux Britanniques sont à nouveau attendus sur le trajet emprunté par cette procession. Depuis Hyde Park Corner, le cercueil de la reine partira ensuite pour le château de Windsor où un nouvel office sera donné, à partir de 17 heures, en la chapelle Saint-Georges.

La reine sera inhumée en privé à 20 h 30 aux côtés de son époux, le prince Philip, mort en avril 2021. Cette journée de funérailles marquera la fin de la période de deuil national, observé depuis le 9 septembre. Un « deuil royal » se poursuivra toutefois jusqu’à sept jours après les funérailles pour les membres de la famille royale et le personnel de la monarchie ainsi que les troupes engagées dans les cérémonies.

 

Sont présents évidemment les chefs d’Etat et de gouvernement des pays alliés historiques comme les Etats-Unis – Joe Biden et son épouse, Jill, Emannuel Macron et son épouse, Brigitte. Côté européen, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, est également présente, ainsi que le président du Conseil, Charles Michel, le président allemand Frank-Walter Steinmeier et son chancelier, Olaf Scholz, le président italien, Sergio Mattarella, et le chef du gouvernement irlandais, Micheal Marti. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, n’est pas présent, mais il est représenté par son épouse, Olena Zelenska.

Parmi les personnalités controversées invitées figurent le président brésilien, Jair Bolsonaro, qui a profité de sa visite pour prononcer un virulent discours électoral sur le balcon de la résidence de l’ambassade du Brésil. Un temps attendu, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à New York, s’est fait représenter. L’Arabie saoudite devrait être représentée par le prince Turki Ben Mohammed Al Saoud et non par le prince Mohammed Ben Salmane (« MBS »), écarté de la scène internationale à la suite de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite en Turquie, en 2018.

La Russie et la Biélorussie font partie d’un petit groupe de nations qui seront exclues des funérailles de la reine après l’invasion de l’Ukraine par Moscou, une mise au ban jugée « blasphématoire » et « immorale » par Moscou. La Birmanie, ancienne colonie britannique dirigée par une junte militaire sanctionnée par Londres, mais aussi la Syrie, l’Afghanistan, le Venezuela et la Corée du Nord ont également été écartés.

De nombreuses têtes couronnées assistent aussi à la cérémonie, comme l’empereur Naruhito et l’impératrice Masako du Japon, le roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, la reine Maxima et la princesse Beatrix, le roi Philippe des Belges, le roi Harald V de Norvège et la reine Margrethe du Danemark.

Le roi d’Espagne, Felipe VI, est aussi là, tout comme son père, Juan Carlos Ier, qui a abdiqué en 2014 et qui vit désormais aux Emirats arabes unis.

Rufus Lukanga et le monde