Le processus électoral, tel que mené par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que dirige Denis Kadima n’offre aucune garantie d’être démocratique, inclusif, libre et transparent. Sans vouloir se mettre en marge du processus, l’AARC du regroupement AAB, membre du Front Commun pour le Congo (FCC) ira aux élections en décembre 2023, mais pas n’importe quelles élections. Aussi exige-t-il que le processus électoral soit inclusif et transparent. Raison pour laquelle l’AARC et le FCC continuent d’exiger une recomposition de la CENI et de la Cour constitutionnelle. Cette déclaration porte la signature du député national IYANANIO Simon-Pierre, secrétaire général du parti AARC.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration
Mon parti politique AARC, le regroupement AAB et ma famille politique FCC continuent à dénoncer la préparation de la tricherie électorale par la Ceni de monsieur Denis Kadima, au lieu de préparer des élections démocratiques, inclusives, libres et transparentes.
AARC et le FCC iront aux élections et exigent des élections en décembre 2023. Ils exigent que le processus électoral soit inclusif et transparent. Pour ce faire, AARC et le FCC exigent :
1. Une Ceni représentative de toutes les composantes. A ce jour, l’opposition n’a jamais délégué ses représentants à la Ceni de monsieur Denis Kadima.
2. Une Cour constitutionnelle conforme à la loi. L’actuelle composition a été faite en violation de la loi organique qui crée et organise cette cour.
Ayant connu la dictature sous le Président Mobutu, nous refusons que notre pays retourne à la dictature.
La RDC est une démocratie que nous devons consolider et améliorer, au lieu de détruire les acquis démocratiques obtenus sous le Président Joseph Kabila Kabange. Au quatrième cycle électoral, la RDC mérite mieux que le chaos électoral que la Ceni de monsieur Denis Kadima prépare.
Au regard de tout ce qui précède, AARC et le FCC ne peuvent pas logiquement organiser des caravanes pour appeler la population à s’enrôler dans un processus électoral chaotique et non consensuel qui risque de conduire le pays au chaos.
Parce que la carte d’électeur sert aussi de pièce d’identité, les citoyens qui le souhaitent peuvent se faire enrôler pour des raisons administratives et non pour des raisons électorales.
Nous aimons tous la RDC et nous avons l’obligation de léguer aux générations futures un pays plus beau qu’avant. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas transiger avec la qualité du processus électoral qui est le gage de la stabilité de notre nation.
Salutations et paix à vos auditeurs.
Hon. Prof. IYANANIO Simon-Pierre, Député national et Secrétaire général du parti AARC.