COP28 A DUBAÏ : LA SORTIE DES FOSSILES AU COEUR DU DÉBAT

638

À partir de ce jeudi 30 novembre, la planète aura les yeux rivés sur la ville de Dubaï aux Émirats arabes unis. et c’est Jusqu’au mardi 12 décembre, afin de suivre de près différentes étapes de la 28e Conférence des parties sur les changements climatiques plus communément appelée COP28.

ce sommet international sur le climat qui est organisé dans le contexte de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques réunis 197 pays et l’union européenne pour Les négociations sur le climat et les énergies fossiles sont dans les viseur.

les polémiques sont déjà nombreuse car cette COP se déroule à l’épicentre de l’exploitation du pétrole et du gaz fossile mondial. Elle est présidé par le sultan Al Jaber, ministre émirati de l’Industrie et patron de l’Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc), la principale compagnie pétrolière nationale. A cela, s’ajoute le contexte des récentes crises géopolitiques internationales (guerre en Ukraine, conflit israélo-palestinien). Sans oublier les absences de taille dont celle du président américain Joe Biden mais également la réticence de la Chine et de l’Inde.

toutefois cette conférence de l’ONU sur le climat avait déjà lors de la cop 21 de Paris permis d’aboutir à un accord international historique sur le climat ou Tous les pays s’étaient engagés à travailler pour maintenir le réchauffement mondial à 1,5 – 2 °C, conformément aux préconisations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat . Et donc La COP28 à Dubaï doit aussi permettre de faire un point d’étape sur cet accord de Paris avec comme enjeu majeur Les engagements actuels en termes de lutte contre le réchauffement climatique placent le monde sur la trajectoire périlleuse d’un réchauffement de 2,5 à 2,9 °C au cours du siècle, selon les calculs de l’ONU. Loin des 1,5 °C visés.

Pour y parvenir, les ONG demandent que les engagements sur les énergies fossiles fassent l’objet d’une « décision formelle » et contraignante.

La RDC qui se présente comme pays solution au réchauffement climatique prendra part active pour hausser sa voix, elle qui entend impulser des réflexions stratégiques, des reformes structurelles et mobiliser les parties prenantes nationales et internationales dans la construction d’une croissance sobre en carbone, accélérer l’agenda climatique du pays et réaliser les objectifs du développement durable.

Rufus Lukanga