C’est un discours solennel qui marque la reprise des activités au sein de la chambre basse du parlement.
Dans son mot, le président Vital KAMERHE , a dénoncé l’insécurité qui frappe la partie Est du pays et qui a causé plus de 10.Millions de morts depuis plus de deux décennies ce, dans une indifférence totale de la communauté internationale.
Au sujet du phénomène Mobondo qui menace la quiétude de la capitale, le speaker de la chambre basse du parlement s’est dit préoccupé rappelant l’engagement du chef de l’État Félix Tshisekedi qui ne ménage aucun effort pour rétablir la paix dans l’Est comme dans l’Ouest du pays.
Concernant la tentative d’évasion survenue à la prison de Makala, le professeur Vital KAMERHE, a profité de l’occasion pour inviter le gouvernement à poursuivre ses enquêtes et à redéfinir sa politique carcérale.
Félicitant la première ministre pour avoir déposé le projet de loi de finances dans le délai légal , le président de la chambre basse du parlement a promis l’appui de son institution aux actions du gouvernement pour l’intérêt de la population.
«Cette année, plus que jamais, la conjoncture nationale et internationale exigent de nous une rigueur accrue et une vision stratégique. Le contexte économique mondial est marqué par des incertitudes, des crises alimentaires, des défis climatiques et des tensions géopolitiques. En tant que représentants du peuple, nous avons le devoir de veiller à ce que le budget de 2024 reflète une réponse adaptée à ces défis, tout en restant centré sur les priorités qui concernent directement nos concitoyens», a déclaré le Speaker de la chambre basse du parlement, le Professeur Vital KAMERHE
Avant de clore son intervention, Vital KAMERHE LWA Kanyiginyi nkingi a accordé la parole à son homologue ivoirien ADAMA BIGTOGO, président de l’Assemblée nationale Ivoirienne. Ce dernier a transmis les salutations du président ALASSANE Ouattara à son homologue Félix Tshisekedi avant d’appeler à la solidarité africaine. Ouverte dans un contexte marqué par des défis à la fois sécuritaire, économique, social et sanitaire, la session ordinaire de septembre va permettre aux élus d’intensifier le contrôle parlementaire afin de pousser l’exécutif national à mener des actions en faveur du peuple.