Début des États généraux : « notre justice sera purgée de ses fléaux pour que le salut du peuple congolais ne soit plus compromis par les intérêts égoïstes et corrompus » Felix Tshisekedi

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C’est en présence de plusieurs participants socio-polico-administratif et judiciaires venues de différents coins du pays que débute ces États généraux de la justice autour du président de la République Félix Antoine Tshisekedi dans la salle du centre financier de Kinshasa. 

Le Chef de l’État, dans son discours, a mis en lumière, les lacunes persistantes et les dysfonctionnements qui minent le fonctionnement de la justice et a invité les acteurs présents aux États généraux de la justice à s’engager pleinement dans une réflexion profonde, honnête et résolue,

« Cet événement crucial nous offre l’opportunité de scruter avec lucidité et honnêteté l’état de notre système judiciaire, d’identifier les défis qui entravent son fonctionnement et de tracer ensemble les voies de sa renaissance », a déclaré le Chef de l’État dans son discours d’ouverture.

« Ma présence en ce lieu n’est pas un simple acte protocolaire ; elle est plutôt le symbole de mon engagement ferme à restaurer la justice de notre pays », a indiqué le Président Tshisekedi.

Pour sa part Le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba a rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat, et pointé du doigt le Président rwandais pour son agression dans notre pays.

Constant Mutamba a énuméré les différentes faiblesses que connait la justice congolaise et a proposé des solutions en indiquant que « les présentes assises sont loin d’être un lieu de confrontation entre les parties prenantes mais plutôt un cadre de conscience politique. »

Il a en outre annoncé L’installation d’une commission de suivi des recommandations attendues des travaux des états généraux de la justice ouverts ce jour afin d’aboutir à une mise en œuvre des conclusions.

plusieurs prises de parole dans cette cérémonie, ces assises tenues ous le thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».

Durant huit jours, soit du 6 au 13 novembre 2024, près de 3 500 acteurs du secteur judiciaire, de la magistrature, des experts nationaux et internationaux, des activistes des droits de l’homme et des universitaires venus de divers horizons vont poser un diagnostic sérieux et réaliser une autopsie réelle de l’état de santé de la justice congolaise.

Rufus Lukanga