Après l’interpellation du président de l’Envol Delly Sessanga par les éléments de la police, jeudi 14 novembre 2024, lors de la manifestation contre le projet de révision de la Constitution, les voix se lèvent de partout en réaction. Plusieurs politiciens tant de l’opposition et de la majorité dénoncent la manière de son arrestation.
« L’arrestation de @DSESANGA constitue une étape supplémentaire alarmante dans la dérive totalitaire du pouvoir. » Moïse Katumbi
«Nous lui exprimons toute notre solidarité. Rappelons que la Constitution de la RDC de 2006 est le fruit d’un référendum populaire qui a été l’acte fondateur de l’avènement de la démocratie en RDC… », dit Dr Denis Mukwege.
« Aujourd’hui, nous condamnons ces pratiques comme nous les avions condamnées hier quand nous en étions aussi victimes. »Steve Mbikayi
Le gouvernement pour sa part tient à fixer l’opinion tant nationale qu’internationale sur les tenants et les aboutissants de cette interpellation. Le vice-Premier ministre, ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani, a fait savoir que les manifestants n’avaient pas saisi les autorités municipales. Raison pour laquelle ils étaient tombés dans le filet des forces de l’ordre. Toutefois, il regrette la manière avec laquelle la police a agi en procédant à cette interpellation.
Rufus Lukanga