C’est un dossier avec une sensibilité extrême ne laissant aucune personne indifférente sur son passage. Révision de la constitution, démarche que tient mordicus le Président de la République.
Après Lubumbashi, Hier dimanche à Kipushi dans la province du Haut-Katanga : Félix Tshisekedi, a abordé avec fermeté la question brûlante lors d’un discours prononcé devant une foule immense.
Réagissant sur cette question d’actualité ; Le président du parti Envol, Delly Sesanga considère d’iconoclaste l’interprétation de l’article 217 de la Constitution par un faux bruit, en faisant croire que cet article expose le Congo à céder des territoires à des États voisins.
Les menaces, les mensonges ne feront nullement reculer le peuple congolais », a avertit Sesanga.
De son côté, Martin Fayulu, invite Félix Tshisekedi à lire le dernier alinéa de l’article 214, qui stipule : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans l’accord du peuple congolais, consulté par voie de référendum.
Moïse Katumbi quant à lui estime que Le Peuple est suffisamment mature pour ne pas oublier ses souffrances et les remplacer par une fausse panique que l’on voudrait créer en prêchant une déformation des termes constitutionnels clairs!
Félix Tshisekedi n’hésite pas à profaner la mémoire de nos martyrs. A cette allure, un dictateur risque de finir seul, chassé et abandonné, laissant derrière lui un peuple en révolte, a t-il mentionné.
Rappelons que l’article 217 de la Constitution stipule que La RDC peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine.
