Dans 48 heures, le mercredi 11 décembre 2024, le Parlement réuni en Congrès va accueillir le Président de la République pour son traditionnel discours sur l’état de la Nation.De ce fait, ce lundi à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État a accordé une audience à Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale pour préparer cet événement.
Plusieurs questions touchant tous les secteurs de la vie nation ont été évoquées notament le social des Congolais, l’économie, ce qui ramène au développement, la revisitation du PDL 145 territoires.
Au sujet crucial de l’heure cad le dossier Constitution, le speaker de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, adhère à l’idée de la mise en place d’une commission interdisciplinaire voulue par le chef de l’État.
« En ce qui concerne la révision constitutionnelle elle-même, je voudrais rappeler aux uns et aux autres; Évoquer cette question, ce n’est pas un tabou.C’est dans la même Constitution, à l’article 218, où l’on prévoit le mode de sa révision et qui sont habilités à prendre une telle initiative.Au numéro 1, c’est indiqué le Président de la République.Au numéro 2, c’est le gouvernement réuni en conseil des ministres.Au numéro 3, c’est chacune des chambres du Parlement par la moitié de sa composition, c’est-à-dire la moitié des députés, la moitié des sénateurs.Au numéro 4, c’est la population congolaise par une pétition de 100.000 personnes.Mais alors, où est le péché ?Je ne vois pas où est le péché.Nous sommes toujours dans la légalité constitutionnelle.Mais maintenant, quand on commence à réfléchir, certains préfèrent réfléchir à haute voix, d’autres à voix basse.Certains préfèrent aller trop vite en besogne, ce que le Président n’a demandé à personne.Le Président de la République a indiqué qu’il allait mettre en place une commission constitutionnelle qui sera chargée. » (Vital Kamerhe)