Jimmy Carter, qui a été président des États-Unis en 1976, est décédé ce dimanche 29 décembre 2024, à son domicile à Plains, en Géorgie, comme l’a annoncé son fils, selon les médias américains. À l’âge de 100 ans, soit 1924-2024, il était le plus ancien président vivant de l’histoire du pays.
Originaire de Géorgie, où il était cultivateur d’arachides, Carter a fait face à l’un des taux d’approbation les plus bas des présidents américains d’après-guerre, surpassé seulement par Donald Trump et Harry Truman pendant son unique mandat. Toutefois, il a gagné un respect considérable pour son engagement humanitaire après sa présidence.
Carter est sorti de l’ombre après avoir été gouverneur de Géorgie et sénateur de l’État, remportant la nomination démocrate en 1976, deux ans après la démission de Richard Nixon à la suite du scandale du Watergate. Il a ensuite battu de justesse le président Gerald Ford pour accéder à la Maison Blanche. Il a été le 39e président des USA.
Son mandat a été marqué par des défis majeurs, notamment une inflation à deux chiffres, la crise énergétique de 1979 et la prise d’otages en Iran. En 1980, il subit une défaite sévère face à Ronald Reagan.
Malgré les critiques concernant sa gestion économique, Carter a réalisé des avancées significatives en politique étrangère, comme les accords de Camp David entre Israël et l’Égypte et la normalisation des relations avec la Chine.
Deux événements marquants ont jalonné sa présidence : dès son entrée en fonction, il a gracié tous les réfractaires à la guerre du Vietnam, et à la fin de son mandat, il a joué un rôle déterminant dans la négociation de la libération des otages américains en Iran.
Le démocrate géorgien a également dû faire face à l’invasion soviétique en Afghanistan et a finalisé les traités Torrijos-Carter, qui ont permis de rendre le contrôle du canal de Panama au Panama.