C’est ce qui ressort de l’ordonnance présidentielle lue mardi 1er avril sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), les trois Américains participants au coup d’État manqué de Christian Malanga du 19 mai 2024 et condamnés à mort lors du procès, voient leur décision judiciaire être commutée en peine de prison à perpétuité.
Une grâce présidentielle bénéficiée pour Benjamin Zalman, Taylor Thompson et Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, chef de la bande décédé.
Sur les 37 condamnés dans ce procès, cinq sont des étrangers, dont les trois Américains. Deux autres condamnés sont de nationalité canadienne et belge.
Bien avant deja, Jean-Jacques Wondo, le Belge, cité dans cette affaire, était le premier à beneficier d’une liberté conditionnelle pour des raisons humanitaires.
Ces condamnés arrêtés au moment où ils prenaient fuite, étaient devant les juges le 7 juin 2024, début du procès et trois mois plus tard, soit le 13 septembre, le premier juge avait condamné à la peine capitale 37 prévenus, 14 autres avaient été acquittés faute de preuves. Ce verdict avait été confirmé en appel par la Cour militaire en janvier 2025.