Un sujet libanais tente d’user de trafic d’influence et de menaces pour s’emparer de la parcelle de la veuve Azina Zinga Mandrandele, dont il était locataire.
Tout commence en 2008, lorsque la veuve Azina Zinga Mandrandele accepte une proposition de contrat commercial de M. Ahmad Dakhlallah.
Le contrat proposait la construction d’un immeuble sur la parcelle de la veuve, immeuble que le sujet libanais exploiterait pendant quinze années, soit de 2008 à 2023.
La parcelle, située au croisement des avenues du Marché et Lokele, dans la commune de la Gombe, sera donc mise à la disposition du nouveau locataire par la propriétaire, suivant les termes d’un contrat dûment signé.
M. Ahmad Dakhlallah occupera la parcelle par le truchement de son fils Wassim Dakhlallah, à l’origine de tout le trafic d’influence et des intimidations visant à spolier la parcelle de la veuve Azina Zinga Mandrandele.
En effet, ce Libanais, fils de M. Ahmad Dakhlallah et locataire de la veuve Mandrandele, adoptera, à l’échéance convenue, un tout autre comportement, refusant de restituer l’immeuble comme prévu dans le contrat.
Dépitée, la veuve saisira le Tribunal de Commerce de Kinshasa-Gombe sous RCE 8287, lequel ordonnera le déguerpissement du locataire et de tous les autres occupants.
Une décision qui a été exécutée régulièrement. À son tour, le sujet libanais interjettera appel devant la cour d’appel de Kinshasa-Gombe.
Contre toute attente, alors que le dossier suivait son cours devant la cour d’appel, M. Wassim Dakhlallah, fils de M. Ahmad Dakhlallah, va saisir à nouveau le Tribunal de Commerce de Kinshasa-Gombe. Il prétendra avoir signé un contrat de bail commercial avec son père biologique concernant un appartement de l’immeuble de la veuve Mandrandele, et qu’il ne saurait subir un jugement condamnant son père.
Miraculeusement, le Tribunal de Commerce de Kinshasa-Gombe va ordonner le déguerpissement de la propriétaire de l’immeuble au profit du fils de son ancien locataire, qui n’a aucun lien contractuel avec la veuve Mandrandele.
Ce rebondissement et ces revirements auront raison de la santé de la veuve, actuellement hospitalisée.
Elle sollicite du ministère de la Justice son implication personnelle pour la protection de sa parcelle, qui est en voie de spoliation par les sujets libanais.
M. Wassim Dakhlallah s’est également distingué par son trafic d’influence et par des actes de barbarie. Les enfants de la veuve ont été enlevés sur ordre présumé du sujet libanais. Ils ont été emmenés de force durant la nuit par un groupe d’hommes, puis abandonnés à Ndjili Brasserie à 1 heure du matin.
Confiant dans les institutions judiciaires de son pays, la veuve Mandrandele a lancé un appel à l’implication du ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui milite pour une justice juste et équitable.