Une autre réunion entre les délégations de Kinshasa et Kigali est prévue pour tenter de progresser sur l’accord de paix signé en juin dernier, une possibilité mentionnée dans la troisième session du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité, relatif à l’accord de paix signé le 27 juin aux États-Unis.
Cela pourrait représenter une lueur d’espoir pour les deux entités cherchant une résolution pacifique. Avant ce troisième round, qui a eu lieu les 17 et 18 septembre dernier, les parties avaient convenu de mettre en œuvre le concept d’opérations (Conops), à compter du 1er octobre.Les deux parties vont s’accorder sur un texte opérationnel qui énonce les diverses phases d’une opération généralement de nature militaire, lors de la réunion.
Un moment charnière dans le début de la bataille contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui seraient à l’origine de l’occupation de l’Est de la RDC par le Rwanda. Ainsi, lors des deux journées de réunion à Washington, l’objectif sera d’évaluer cette première étape de la lutte contre le groupe armé.
Une proposition considérée comme acceptable par les Forces armées de la République Démocratique du Congo, qui avaient précédemment adressé un appel à ces rebelles rwandais, les exhortant à se rendre soit aux FARDC, soit à la Monusco.
Selon diverses informations, malgré cet appel, les FDLR n’ont jamais été vues ni avec l’armée congolaise ni avec la mission de l’ONU basée en RDC. Suivant le chronogramme du plan d’opérations, l’étape qui se présente est celle de la gestion des opérations.
Cela comprend des mesures spécifiques contre les FDLR, l’abolition des actions dites défensives du Rwanda, et la cessation des opérations occasionnelles et transfrontalières. Il reste à déterminer si les parties parviendront à progresser conjointement, en tenant leurs promesses, malgré les tensions verbales notées récemment entre Kinshasa et Kigali.
Nathan Diamwete
