Le président américain Donald Trump a annoncé ce vendredi 20 juin 2025 la conclusion d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, affirmant que le conflit de longue date approche de sa résolution, avec une signature formelle attendue à Washington la semaine prochaine.
Selon le patron de la maison Blanche, l’accord vise à mettre fin à une guerre « connue pour ses effusions de sang et ses pertes en vie humaine, plus encore que la plupart des autres conflits », qualifiant cette avancée de « grand jour pour l’Afrique et, franchement, un grand jour pour le monde ».
Des responsables rwandais et congolais ont trouvé un accord prévoyant le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés actifs dans l’est de la RDC. Cet accord fait suite à une médiation menée par les États-Unis et le Qatar.
Le conflit, qui dure depuis 3 décennies, s’est intensifié plus tôt cette année avec l’offensive du groupe rebelle M23, accusé de bénéficier du soutien du Rwanda, et qui a conquis d’importants territoires dans les provinces orientales riches en minerais de la RDC, dont les 2 Kivu.
Toutefois, si cet accord semble mettre fin aux hostilités dans la partie orientale du pays, il soulève de nombreuses interrogations au sein de la population congolaise notamment sur le brassage des rebelles et le bradage des mines congolaises. Les décideurs congolais sont désormais face à l’histoire et doivent privilégier impérativement l’intérêt supérieur de la nation.
Adolphe MBELE/Stagiaire
