Lundi 8 septembre 2025, participant à la conférence de haut niveau organisée par le Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits (FONAREV), en marge de la 60ᵉ session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le président Félix Tshisekedi a dans une vidéo diffusée à Genève, exhorté la communauté internationale à reconnaître les génocides commis en République démocratique du Congo (RDC) au cours des trente dernières années.
Le chef de l’État a tablé sur la nécessité de rompre le cycle « déni – impunité – récidive », appelant à « dire la vérité, juger les criminels, réparer l’irréparable et garantir la non-répétition ».
« Cet événement n’est pas un simple rituel protocolaire, mais un espace de vérité pour éclairer les consciences et mobiliser le monde. Depuis plus de trois décennies, nos populations paient un tribut insoutenable : familles décimées, villages rayés de la carte, femmes et enfants brisés par des crimes planifiés et systématiques relevant d’une logique génocidaire. Nous sommes ici pour briser le silence et appeler solennellement à la reconnaissance internationale du génocide perpétré sur le sol congolais », a-t-il déclaré.
Cette conférence qui se poursuivra jusqu’au 3 octobre, est co-organisé par la Mission Permanente auprès de l’Office des Nations Unies et des institutions spécialisées, la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR) et le Fonds national de réparation des victimes (FONAREV),
Rufus Lukanga