C’est la 9985e réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies, convoquée en urgence pour discuter de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC particulièrement de l’exacerbation des conflits et des attaques à répétition des groupes armés dont l’AFC/M23 et les ADF malgré les récents cessez-le-feu.
À la demande des USA, cette crise persistante en RDC était au cœur de cette réunion de conseil de sécurité des Nations Unies tenue ce vendredi 22 août 2025 à New-York aux USA. Elle a été convoquée à la demande des États-Unis dont la sous-secrétaire générale pour l’Afrique au sein des départements des affaires politiques qui a dénoncé la montée de la violence orchestrée par les M 23 soutenus par le Rwanda et les atrocités commises par les ADF.
Les représentants américains et français ont tous deux appelé à des actions fermes alors que la RDC a insisté sur le renforcement des sanctions contre les commandants rwandais et de l’AFC/M 23.
La sous-secrétaire générale pour l’Afrique au sein des départements des affaires politiques et de consolidation de la paix et des opérations de paix des États -Unis y a de ce fait présenté un briefing.
L’objectif poursuivi par les États-Unis est de condamner les violences, clarifier les responsabilités, et renforcer les engagements des parties dans les cadres de Washington et de Doha.
Cependant, l’Algérie, le Mozambique, la Chine et la Russie ont appelé à une approche plus neutre pour préserver la diplomatie régionale.Le représentant de la RDC a réitéré la position de Kinshasa: « le renforcement de régime des sanctions contre les commandants rwandais et de l’AFC/M 23. »
Cette réunion se tient alors Kinshasa et l’AFC/M 23 s’accusent mutuellement de violation de l’accord de principes de Doha dont les négociations peinent à se poursuivre.Sur le terrain, les combats se sont intensifiés et les populations civiles sont souvent prises pour cible.
Gaetan Kubaburhanzi
